En cas d’invalidité, les prestations versées par les régimes obligatoires sont très variables, mais clairement insuffisantes.

 

Prenons quelques exemples:

 

CARMF-Médecin: pour que la CARMF verse une rente d’invalidité au médecin, ce dernier devra être reconnu en invalidité totale et définitive le rendant absolument incapable d’exercer sa profession ou toute autre profession de santé.

Le montant de la rente d’invalidité annuelle varie de 23 000 € à 30 000 € selon les revenus (montant pouvant être majoré selon la situation familiale).

Si le médecin exerce partiellement son activité, ou exerce une autre profession dans le domaine de la santé (enseignement, recherche, etc.): il ne touchera aucune rente de la part de la CARMF.

 

CARCDSF – Chirurgien-dentiste / Sage-femme : pour percevoir une rente d’invalidité, la CARCDSF contraint le professionnel de santé à interrompre totalement et définitivement son activité professionnelle, également à titre thérapeutique, d’expertise, de conseil et d’enseignement.

  • Concernant les dentistes: la rente d’invalidité annuelle sera de l’ordre de 31 000 € (montant pouvant être majoré selon la situation familiale)
  • Concernant les sages-femmes: le rente d’invalidité annuelle sera de l’ordre de 13 000 € (sans majoration possible).

 

CARPIMKO – Auxiliaire médical (infirmiers, masseurs kinésithérapeutes, pédicures-podologues, orthophonistes et orthoptistes) : l’auxiliaire médical pourra bénéficier de:

  • En cas d’invalidité professionnelle totale: une rente annuelle de l’ordre de 20 000 € (montant pouvant être majoré selon la situation familiale)
  • En cas d’invalidité professionnelle partielle: une rente annuelle de l’ordre de 10 000 € (sans majoration possible).

 

  • CAVP – Pharmacien: aucune rente d’invalidité versée par le régime obligatoire.

 

  • CARPV – Vétérinaire: aucune rente d’invalidité versée par le régime obligatoire.

 

Il apparait donc capital d’avoir un contrat de prévoyance pour compenser ces manques.

On vous rappelle ?